NOUVELLE MANIFESTATION DU GENIE MAYENNAIS (1)

Le génie mayennais n’en finit pas d’étonner.

Ici pas d’Einstein ou de Rousseau, pas de Leonard de Vinci ou de Mozart, mais des génies méconnus le plus souvent dont un des rares à qui l’Histoire ait permis de sortir de l’obscur fut Alfred Jarry, le père d’Ubu et de son horrible mégère.  Certains soutiennent quelque fois qu’à l’instar de ce qui arriva pour Kim Jun Ill, le dictateur nord coréen, une nouvelle étoile est née le jour de la naissance de Jean Arthuis, mais le fait est scientifiquement controversé voire même dénoncé comme « fake » par certains observateurs mal intentionnés.

Et voila qu’arrive ce Christian Poincheval, qui n’a aucun lien de parenté avec le facteur du même nom ou presque mais qui plutôt que de flatter son palais a choisi de soigner son odorat.

Le pet reste la honte de l’espèce humaine, la preuve manifeste du sabotage de la création par le Malin, les plus perfides, bien que minoritaires y voyant même la preuve de la non existence de Dieu. Il faut un individu profondément dégénéré ou imbibé comme Gainsbourg pour consacrer un livre et une chanson à Evguenie Sokolof ! Eh oui, nous pétons-même les femmes qui ont durement acquis ce droit patriarcal comme le démontre Sandrine Rousseau, nous pétons comme les bonobos  et les cochons avec lesquels nous partageons respectivement 99 et 95% de nos gènes.

Et ça pue ! Et la encore la Mayenne se distingue avec Eugene Lemétayer qui se glorifie d’un record de 63 pets en une minute établi au Horps il y a maintenant 10 ans !

Aussi, l’invention de Christian Poincheval apparait-elle comme une révolution comparable à celle du cheval vapeur qui émet des gaz sans empuantir l’atmosphère. On pourra désormais péter à table et attribuer le bruit au pied de la chaise ou péter au lit et en accuser la literie….

La nouvelle a évidemment été accueillie avec enthousiasme par le Président Pinofou. La Mayenne a inventé le pétogaz comme énergie renouvelable aussi longtemps que l’on nourrit les vaches. Les rares reproches mais adressés à cette énergie par des narines délicates étaient son odeur. Le Conseil départemental a immédiatement mis en œuvre un programme pour administrer le précieux médicament aux bovins et une étude réalisée par l’équipe du professeur Maignan    a montré que  c’était tout à fait réalisable à la condition d’y ajouter du Gibolin, produit miracle rendu populaire grâce aux Deschiens…

D’une pierre deux coups, c’est un nouvel eldorado qui s’annonce car  les grandes marques de parfum comme Lancôme ou Chanel, ou ont immédiatement « senti » l’opportunité que représentait la possibilité d’obtenir un parfum bon marché qui pourrait inonder le marché mondial en étant distribué par Lidl ou Leclerc.

Mais on ne saurait passer sous silence la voix des éternels grincheux au premier rang desquels les écolos, lesquels craignent que cela n’entraîne une « ruée sur le Petogaz » et un encouragement à la production de gaze à effet de serre. Le parfum est un mauvais signal envoyé par les ennemis de Gaïa radote Yves Cochet.

Moins sérieusement, et comme à l’habitude on entend la voix des « merduanophobes » affirmant que si le pet parfumé est né en Mayenne c’est bien que cette dernière à un trou du cul niché au milieu de ses fesses.

Mais la députée du sud Mayenne y trouve une raison d’être optimiste pour le président Macron et affirme à ceux qui voyaient la Raie publique en merde que le pet public est désormais en marche.